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Putain! Mais c'est pathologique d'être normal à ce point là!

Putain! Mais c'est pathologique d'être normal à ce point là!
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24 avril 2008

Britney

«Si c'est un bordel, je préfère être la meilleure des putes» [David Bowie]
 

 

La plus grande réussite du capitalisme n'est pas l'argent récolté par les industries culturelles, encore moins l'atteinte faite à la soi-disant diversité culturelle, ce n'est pas l'imposition d'une opinion. C'est le contrôle des sujets soumis à notre opinion. Les plus fervents opposants de la "sous-culture" américaine critiquent, méprisent, spolient britney spears, mais ils en parlent!

 

Voici une petite fille maquillée pour gagner, elle a un âge à un seul chiffre, des cheveux blonds. Fille des USA, jeunesse texane, morale chrétienne, libéralisme, little bitch sunshine. Une pute, mais dans un corps d'enfant, pas d'atteinte à la morale. Tout va bien.

 

Puis vient la puberté. Avec la sexualisation du corps, l'adolescente retrouve son innocence. Vierge jusqu'au mariage, symbole de la perfection catho, une dizaine de million d'hommes rêvent de la sodomiser. Lolita commerciale, elle fait triquer les curés mais ne choque pas les vieilles. Tout va bien.

 

Mais nous sommes au XXIème siècle, Dieu est mort et les valeurs religieuses ne sont que perversité refoulée. Chassez le naturel, il revient à la vitesse des ondes numériques. La jeune fille montre sa culotte en la portant  par dessus son jean, et n'en porte pas lorsqu'elle est en robe. Scandale, fascination-répulsion.

 

Rien ne va plus, les US of A sombrent dans la psychose, le mythe s'effondre, illustration d'une époque. Disney et sa pute, fin de l'illusion capitaliste, le rêveur se retourne dans son caniveau, à grand renfort de chatte en gros plan. Historiens du XXIIème siècle, pour comprendre le passage entre le XXème et le XXième, penchez-vous sur le 11septembre et sur britney spears!

 

L'American dream part de zéro, construit sa vie à la force de son mérite, et finit en rehab'.

 

 

Blackout

 

Mais le capitalisme est un phoenix, il capitalise sur son propre déclin. Puis renaît plus fort qu'avant. Et nous sommes ses cafards bioniques, on s'adapte à la vitesse de l'électricité. On se branle devant des sex-tapes, on se drogue en écoutant Blackout, on jouit en se tartinant la gueule avec le foutre du Grand Capital, on a choisi de ne pas avoir le choix. Tu peux toujours brûler ta thune, partir mourir seul dans un bus abandonné au fin fond de l'alaska, sinon tu peux réaliser le film prendre l'oseille faire le tour du monde en première classe pour la promo et envoyer chier ta conscience! Parce que faut pas se leurrer, la conscience à notre époque...ça sert à rien.

 

Les parents de Britney devraient se déclarer artistes, Britney est leur oeuvre d'art, ils ont enfanté la parfaite illustration de notre époque.

 

Paillettes, lumières de toutes les couleurs, mini-jupes, chaleur, sexe, nuit, larmes, danse, transe, le dernier album de Britney à fond, lecture en boucle! Gerbons le reste de nos illusions! Pas la peine de dormir, demain c'est déjà maintenant. Amusons-nous à en mourir car si c'est une pute, voici le meilleur des mondes...

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11 mars 2008

...des connards."

    "On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né pour des cons alors qu'on est...
[A. Souchon]




    Si tout les cons étaient méchants, au moins j'aurais aucun remords à les mépriser. Mais ce n'est pas le cas. Certains sont gentils, et comme je suis empathie, me voilà obligé d'être hypocrisie. Il m'est impossible face à eux de céder au mépris. Quelle réaction choisir? Taire mon empathie, chier sur les cons qu'ils soient gentils ou non, mais perdre l'amour universel et risquer de finir suicidé ou tué par un con gentil mais ultra-violent? Ou pardonner, rester humble, prendre sur moi, et risquer de me faire chier toute ma vie entouré par des gens sans intérêt qui m'empêcheront de m'épanouir dans ma subjectivité? Amour chrétien. Ego. Se débarrasser de son ego est pour beaucoup la voie de l'épanouissement, théoriquement j'adhère. Mais dans notre monde? Merde de toute façon 80% des gens sont trop cons pour faire la différence entre un mouton et un éveillé. S'éveiller ne devient pas alors un acte égoïste? Si au contraire l'ego se développe sans entrave, envoie chier les cons, peut-être qu'ils réagiront par mémoire atavique dans douze générations. Croire en l'homme dans son individualité c'est facile, mais qui se soucie de l'ensemble sans le considérer comme une seule masse? C'est pas Jésus ou Bouddha! C'est moi! Quel intérêt d'être le perfection chrétienne si c'est pour continuer de relayer un ordre injuste et faire partie agencement social diabolique? Jésus marche sur l'eau, mais s'il essayait de fouler les laves de l'enfer, n'aurait-il pas quelques cloques? Devenir un gros ego, mais du style ego-flamboyant, et éclater par sa gerbante subjectivité les barrages intellectuels d'une majorité de cons. Ca ressemble à un donneur de leçon élitiste, ou à Jesus-Christ superstar? Tout l'art d'un prophète est de donner des leçons sans avoir l'air d'en donner. N'importe qui se sentant inférieur va rejeter en bloc le discours de l'autre pour ne pas "perdre la face", réalité d'une société moderne. Alors qu'une métaphore cachée dans une histoire niaise de brebis, de pains, de désert, qui ne dévoile son sens qu'à celui qui pour l'avoir reconnue se sent supérieur, va assurément porter une leçon bien plus écoutée. Humilité pernicieuse. Et si l'homme était mauvais par nature, et bon par opportunisme? Merde je suis parfaitement bon par nature. Est-ce pour cela que je ne me vois agir qu'en mauvais, par opportunisme? Ou est-ce le conformisme d'une idéologie capitaliste devenue naturelle qui se fait sentir dans les nouvelles générations que j'incarne par anticipation à cause de la précision de ma pensée. La religion, le fait d'être bon, de suivre des règles morales, sert avant tout à créer une société viable et pérenne. Mais si cette société est mauvaise, alors faut-il être subversif, mauvais diabolique, immoral, afin de lutter pour le bonheur futur de générations qui devront être bonnes afin de recréer des liens sociaux sans lesquels l'individu ne peut que naître con et mourir?



Oui, nan mais bon, enfin, en clair. Tu croises un vrai gros con. Plusieurs fois. Tu comprends pourquoi et comment il en est arrivé là (traumatisme, malchance, mauvais choix, tristesse, contexte,...). Bon il est toujours con. Mais ce n'est pas de sa faute et il est tellement atteint que ta vie ne suffirait pas à le sauver. Ouais benh il va se faire foutre et merde! Gâche pas ta vie à ne pas réussir à sauver celle des autres! Mieux vaut des gros cons et des égoïstes intéressants, qu'un énorme sac à vomi de gros cons mélangés avec des mi-con et du bon sentiment qui pue l'urine du pape et les mauvais disney...sans dec'!

18 février 2008

Marta

Une bretelle lâche, obnubilante. Lascif glissement sur un dos rond et une épaule pas assez saillante; glissement répété, suivant le geste précis d'une main déterminée à abolir la sensualité d'une robe trop grande. D'un corps trop fragile pour assumer sa langueur infantile. Infinie retenue précédant l'éclosion d'une beauté éphémère. Sereine mélancolie voilant la certitude d'un charme inavoué, lent processus d'un épanouissement irrémédiable. Et enfin, la bretelle qui prend le dessus sur une pudeur presque feinte et qui dévoile ce qui aurait dû rester caché encore un peu plus longtemps. Troublant une surface lisse et douce en laissant apparaître les courbes aspérités de la naissance d'une clavicule trop fine pour supporter le poids d'une personnalité en éveil. Trop particulière pour pouvoir s'immiscer sans douleur dans le cadre normatif d'une société qui s'endort. Qui s'endort en comptant l'occurrence des glissements de cette marée montante et descendante, de cette bretelle caressant le grain trop pâle d'une peau qui n'ose réfléchir la lumière. Caméléon hésitant entre la blancheur du sable sur laquelle il se repose et la profonde noirceur de la nuit qui l'englobe et efface les lignes de fuites de l'horizon. Précision des traits d'un visage blanc contrasté par des yeux sombres et une cascade de cheveux noirs cachant le point de fuite d'une parfaite courbe de mâchoire, promettant la sensualité extrême de la naissance d'un cou d'une finesse délirante. La lumière vient de la nuit la plus pure, ou de la blancheur du léger décolleté d'un habit noir. La beauté d'un monde n'existe que grâce à cette lumière et à la grâce d'un mouvement naturel que personne ne peut stopper. Celui d'une bretelle trop lâche et d'une sensualité qui ne pourra disparaître qu'après avoir irradié un univers entier sur lequel la nuit tombe...

9 novembre 2007

...c'est rien du tout...et la vie c'est quoi de plus?...


"You live your life like you live for fun/
and every day like it's just begun/and maybe love's no good for the taking /waiting in vain why you keeping me waiting"
[B.J.M.]

 

Puis un Jeudi, jour saint dans sa contrée magique. Il eu sa réponse. L'Amour n'était rien d'autre que ce qu'il avait toujours su. Une illusion assez réaliste pour passer pour la plus pure des réalités. Surtout pour ceux qui n'ont rien d'autre à foutre. Lui par exemple. Et tout les autres.

Marta aurait pu l'aimer, ce n'est qu'une question de contexte, de lieu, de temps, et d'ex petit-ami. Mais c'était une fille, et comme toutes les autres_il commençait à s'en rendre compte_elle ne voulait qu'être aimée. Il l'aimait autant qu'il croyait à l'amour, totalement. Ou pas du tout. C'était devenu la même chose. L'amour comme la vie étaient des jeux, des jeux où l'on ne peut que perdre. Où l'on ne gagne qu'en se rendant compte que l'on perdra...quoiqu'il arrive...

Il avait perdu. Puis gagné. Puis perdu. Il avait pleuré, et rien n'avait jamais été plus drôle...

8 novembre 2007

Nuit, dalle et brouillard...ils sont forts ces enculés!

"Pourquoi mourir pour son pays? C'est quand même mieux de vivre à New-York, non ?"
[Bar Refaeli]

De la gueule de qui se foutent-ils? Tout ces dirigeants et ceux qui ont dictés les règles, et ceux qui en sont fiers en plus! L'hiver il fait froid, et nuit, c'est un fait. Tout les réchauffements climatiques de mes couilles n'y pourront rien, c'est l'hiver et c'est tout merde. Bon alors, qui n'a pas eu l'idée en inventant les occupations obligatoires (j'entends par là: travail, études,...) de les stopper pendant 5 à 6 mois? Pendant l'hiver, pendant que les dents claquent sur le quai de la gare, dans le train, à la fac, putain quand je vais en cours il fait déjà nuit, et quand je me couche il fait encore nuit...C'est une putain de torture, on est encore plus con qu'une marmotte. La honte. Et vas-y que je te rêve de vacances tout compris en bord de mer pour l'été prochain et que je vais taffer 6 mois dans le froid et la dépression à peine latente pour m'en payer une semaine...Bande de cons.

Et bien moi j'encule l'hiver en le regardant droit dans les yeux, à travers le rideau, le double-vitrage, la fumée des pétards. J'invoque le droit de rester au chaud, bien au chaud...

Un feu de cheminée crépite, et avec langueur danse, seul un rougeoiement éclaire une pièce dont les angles sont arrondis par d'épais rideaux carmins. Le canapé est un centre moelleux, une bulle lisse et douce qui ne laisse passer la nervosité du monde extérieur. Je ne sortirais qu'à midi, et à condition que la nature sois blanche. Je préfère rester dans les bras Chet Baker, et écouter ma camarade d'hibernation me raconter de magnifiques histoires chantées. Me nourrir de marrons glacés, de clémentines et de joints. Boire du vin rouge dans des verres immenses, lentement. Tout faire lentement. Caresser l'air plein de chaleur. Peut-être ouvrir une fenêtre le matin, mais juste pour laisser entrer les rares rayons de soleils qui osent sortir malgré le froid et leur offrir un café bouillant, ou un énorme chocolat chaud surmonté d'une montagne de chantilly, et de petits bonbons colorés. Faire l'amour comme on enfile une chaussure de ski, en sachant qu'on ne l'enlèvera pas avant la fermeture des pistes et qu'en attendant, même s'il puera la mort lorsqu'on la retirera, son pied est l'abris de tout...au chaud...




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3 novembre 2007

...vous y croyez vous à l'Amour?...et ça vous rassure...

 "So if you want it to get stronger/ You'd better not let go/ You gotta hold on longer/ If you want your love to grow"

[Sade Adu]




Et Marta était là. Maxine redevenait petit à petit ce qu'elle n'aurait jamais du cesser d'être, une simple inconnue, suffisament jolie pour ne pas le rester, mais sublime au point de ne pas pouvoir exister...

Il l'avait revu hier, elle n'avait même pas les yeux verts.

Marta non plus n'avait pas les yeux verts, mais elle était tellement jolie. Elle avait un tel potentiel, le même que le sien, avec la même retenue, le même doute. Ils tendaient tout les deux vers un objectif commun. Ils auraient pû être beaux à en mourir. Mais les enfants, écoutez moi bien, ceci est l'histoire de comment je n'ai pas rencontré votre mère...

Il allait être un temps retrouvé, l'heure de la libération avait sonner disait-on. Comment pouvait-il aimer Maxine quand il ne pensait qu'à Marta? A quel moment? La perfection n'était pas un état selon lui. La perfection était dans la recherche de la perfection, et nul part ailleurs. Elle était par nature imparfaite. Marta.

Mais où est la vérité dans tout cela? La pression sociale, les stéréotypes, l'illusion, la jalousie, l'amour, l'habitude, l'auto-persuasion, le sexe, la sécurité, le désir, l'ego?

Il aurait sa réponse, au moins une réponse, même une fausse. Il en avait besoin, et le méritait plus que n'importe qui. Autant le dire sans délai, l'Amour il n'y croyait plus, déjà avant de le rencontrer. Mais il avait la foi en l'esprit, il admirait sa force autant qu'il redoutait sa puissance.

Demain serait un nouveau jour, comme aujourd'hui pour hier...

29 octobre 2007

...elle te plaît pas ma copine?...mais non je t'en veux pas...

"Y'en a qui sont morts comme ça..."
[Monsieur John]



Il fut un jour où le moment de rechercher un temps révolu fut révolu lui aussi, les vacances n'étaient plus qu'une sorte de barrière placentaire depuis longtemps expulsée et retournée à l'état de rien. Autant dire pas grand chose, autant dire que la situation était instable. Il ne l'avait revu que récemment, juste après que son corps eût commencé à lui demander si être ou ne pas être telle était la question; et qu'il se fut rendu compte, en la voyant, que telle était la question...en effet. Il avait rencontré Marta entre temps. Certainement pas de visuel contact, mais une sorte d'attachement à une aussi réelle que jolie processus-femme en ouverture sensible sur le monde et juste assez sur lui-même. Comme  une machine psychologique ponctuellement activée dans le but de détruire assez de certitudes pour devoir remettre en cause les restantes. Maxine. Alors que marta était son double, Maxine était son aboutissement.

Puis un soir, un soir au hasard. Il se retrouva assis entre Maxine et Marta dans un fauteuil, dans un appartement, dans un lotissement, au milieu de quelques inconnus. Il sentait bien les signes, mais une fois de plus les décoder était dur. Peu de temps, juste assez pour raconter une histoire sans intérêt, et capter quelques signes de reconnaissance. En partant, cette simple impression  d'avoir passé un cap, que dis-je un roc, que dis-je une péninsule relationnel. Un océan, lorsque le lendemain elle vînt lui faire une bise en le croisant par hasard, et en lui disant dans un touchant élan de mise à nu "On va boire un verre ce soir avec des copines de Marta, si tu veux venir avec elle...?". Des putains de vagues de réponses commençaient à tourner dans le barrillet de son phrasé sensual 9mm:
"Aller viens j'temmène au vent, je t'emmène au dessus des gens!"
"Oui je le veux!"
"Moi aussi je t'aime, oui comme un fou, comme un soldat, comme un homme que je ne suis pas" (mais étant un homme cette réponse n'a pas été pré-selectionnée)
"Je t'emmenerais en camargue, on boira du lait de poule, et on fera l'Amour sur des coquillages en chantant"
"Maman..."

_"Ouais!" dit-il en essayant de réguler son enthousiasme, et en y arrivant pas.
"Ouais..." continua-t-il d'un ton négligent sensé tempéré l'enthousiasme débordant du début.
"Ouais ce serait sympa..." Finit-il par sortir de son air le plus gentil, niais un peu nan?

Comment faisait-elle pour avoir ce ton si neutre? Il en avait pourtant pléthore de panels dans son attitude-book psycho-corporel...

Mais ce verre ne se fît pas.

Et Marta était là...Presque en lui parfois...


27 septembre 2007

Shabop Shalom

  Moi qui pensais avoir avoir connu la classe ultime cet été, professionnellement j'entends, en devenant loueur de pédalo. Moi si naïf, ignare comme un pingouin dans le métro. Et bien, pas plus tard qu'aujourd'hui même, j'ai pleinement annhilé cette ultimité, en devenant livreur d'affiche de films...en velib'. Plus d'un sont déjà agonisants de jalousie, ça fait mal de se faire renvoyer à ses inventaires, archivisme, McDo. Je compatis sincèrement toutefois. Car ici, narcissisme et empathie se mélangent sans former les grumeaux de la pitié, car ici c'est chez moi mais c'est chez toi aussi! Car du haut de mon ego je touche le ciel de votre bien-être et j'en crêve les nuages de mauvaises pensées qui assombrissent un rayon de soleil amical, réconfortant et qui fait briller mes cheveux blonds (ce qui leurs permet de devenir écrin pour mes yeux cobalts).

    Un film chinois en plus, et même si, en cinéma, un chinois c'est un peu comme un polonais en coca-cola. Benh ouais, un chinois qui fait un film...ça reste un chinois, qui fait un film...
Mais l'intérêt de tout ça, c'est la pause repas, des plats chinois, avec du thé, et des clopes chinoise (celles que fume toute la profession du cinéma en chine (Qui a dit "ça doit pas faire tant de personne que ça!"?))
Musée des arts asiatiques, association des études chinoises, associations des professeurs de chinois, librairies chinoises, maison du thé, UFR chinois, centre culturel chinois, galerie d'art contemporain chinois. C'est pratiquement à Pekin que j'ai fait du velib'! En prenant un train de banlieue!

Merci la Ratp (et merci aussi de me faire payer gratuit).

    Ah?! Une dépêche vient de tomber! Eh oui c'est pas parce que c'est les vacances un jour que c'est les vacances toujours! La rentrée finit par finir d'arriver! Et il me semble bien lire sur un mail que votre serviteur est accepté en Master!
Là votre serviteur se demande s'il doit dire ou pas le nom de son master. Son nom pompeux, lourd de portée auto-célébrationniste et dédaigneuse.
Master Recherche en Politiques des Industries Culturelles, de l'Information, de la Communication, et des Arts.
M1-PICICA, pour les intimes privilégiés élus, pour les ETudiants, avec un grand "E", et un grand "T", comme dans E.T.

D'ailleurs, maintenant que je suis étudiant chercheur, je vais pouvoir exposer mes thèses sans passer pour un ahuris brouillon. Alors dans E.T (iti...extra-terrestre...) justement, par exemple : Si t'inverse les deux lettres ça fait TE en langue latine, que nous pouvons traduire par TOI ou YOU. Cela ne veux-ce pas dire que l'extra-terrestre eût pu être toi, et donc nous par extension. Nous serions nos propres extra-terrestres. Mais si t'inverse "extra" et "terrestre" est-ce que cela ne donne pas terrestre-extra? Nous serions donc plutôt de gentils terriens? Mais si nous sommes à la fois de gentils terriens et d'effroyables envahisseurs...qui sommes nous? Et que signifie planète terre? Ne pourrait-ce pas être l'incarnation matérielle de nos propres limites mentales? Autrement dit la barrière nous séparant de l'être univoque? La terre ne serait-elle pas pour notre société ce qu'est le corps pour l'être humain? Un élastique que nous pourrions tendre toujours un peu plus afin de continuer à s'améliorer en espérant un jour le casser? Steven Spielberg avait-il décélé dans sa géniale créativité l'espression de la plus basique des règles régissant ce monde? Drew Barrymore savait-elle que je parlerais ensuite d'elle dans mes recherches lorsqu'elle s'est décidée à accepter le rôle que sa mère avait décroché pour elle par ses va-et-vient et son ardeur chez les quelques producteurs encore professionnels qui laissent s'exprimer la langue de shakespeare, où des comédiennes où de leurs mères (quand ce ne sont pas les deux), tant que c'est sur leur bite!

Sorry Hayden for the story about mothers who suck producer's cocks, i didn't want to hurt you!

Alors en revanche il est 8H33...je bosse à 21 heure ce soir...je vais donc aller me coucher...

22 septembre 2007

...rêve...

Je suis dans un genre de maison, je dois récolter un liquide collant laissé sur le sol et les murs par de nombreux fantômes qui passaient par là avant qu'on arrive. Je dois ramener ensuite ma récolte à mon père qui s'occupe de mettre en page un journal, et de l'imprimer. Puis j'ai pour mission d'aller à jablines chercher qqchose. On y va avec j***** et un autre mec sur une moto trois places. arrivés là-bas on croise f****** qui est dans un camion. Il travaille, il est avec une  métisse d'une quarantaine d'années. Quand on repart, le mec qui bosse avec moi me dit :"eheh c'était collé-serré le f****** hein!"

Nous décidons de rentrer à pied pour perdre du temps et moins travailler.
Mais les gens qu'on croise commencent à arriver nus, enfin ils sont tous nus et un peu foufou.
On ne s'inquiète pas on continue, et on tombe sur trois flics nus qui barrent la route à une chorale de prêtre en habits de prêtre qui chantent en latin. Ils chantent bien et avec bcp de variations de volume. Les flics nous font signe d'arrêter mais ils sont à poil alors on se marre et on continue. 20 mètres plus loin, une autre chorale mais de jeunes cette fois ci, est placée en deux rangées le long de la route. Dès que la première chorale s'arrête, celle-ci débute (pile qd on arrive). Ils sont habillés en violet.
Nous passons donc au milieu des deux rangées, les jeunes chantent et cours de temps en temps d'une rangée à l'autre. Ils courent de plus en plus au fur et à mesure que l'on avance. Puis ils nous gênent, nous percutent. Un d'eux défonce j** d'un coup d'épaule, je le grille et je lui en met un qd il arrive à ma hauteur.

4 août 2007

...ça vous est jamais arrivé de tomber amoureux?...

_"Maxiiiine merde pourquoi t'es plus là? fais chier fais chier fais chier!"
C'était sorti de sa bouche, comme ça, tout seul. Il n'avait pas le souvenir d'avoir demandé quoique ce soit à sa langue ou à ses cordes vocales. Le râle/soupir désespéré qui suivit, il ne l'avait pas commandé non plus. Mais putain c'était vrai ça! Où elle est Maxine, bordel! Il faudrait qu'elle arrête de ne pas être là, c'est chiant merde con! En fait elle était au Mcdo, mais il ne le savait pas. Eh oui maxine était une grande amatrice de Big Mac, MacFlurry, et de potatoes bien grasses. Avec de la mayonnaise. Et du ketchup. Et depuis treize jours elle était là-bas, ne rentrant que pour dormir. Et encore...
Non, en fait, elle travaillait là-bas...


N'étant pas au courant de cela, son angoisse croissait, y allait pétaradant, et de plus en plus. Il devait lui parler avant de partir en vacances pour deux semaines. Je lui ai demandé à ce moment là si c'était pour avoir son adresse pour lui envoyer une carte postale. Je crois qu'en fait c'était pour ne pas partir coupable, faible, con, et qu'elle oublie son existence pour toujours, et passer à côté de la femme de sa vie, le regretter jusqu'à sa mort, à 36 ans, écrasé par un seau de briques en passant sous une échelle. Alors qu'il venait de croiser un chat noir, mais je vais pas le dire sinon vous ne me croiriez pas...

Il partait dans trois jours, rien d'autre n'avait plus d'importance que de la croiser. 11€40 aujourd'hui, et la découverte du perrier menthe qui colorait le verre d'un vert encore plus beau. En scrutant la place, il avait bien cru reconnaître Marlon Brando, Mylene Farmer, Bob Hoskins, Michel Galabru, Salma Hayek, Nelson Mandela, et John Lock, mais pas de Maxine. Evidemment puisqu'elle était au Mcdo, mais il ne l'apprît qu'après son dernier café, qu'après que le soleil soit couché. Il espèrait qu'au moins elle avait gagné plus qu'il n'avait dépensé; et que quand ils seraient mariés, elle lui ramènerait des Big Mac le soir.

Autant dire qu'il avait perdu toute notion de réalité ce vendredi soir. Il avait dû fumer trop de cigarettes. Mais il allait arrêter c'était décidé! Quand elle serait enceinte, parce que c'est pas bon pour le bébé. En attendant, il allait acheter un paquet demain, puis peut-être tester le perrier pomme verte. C'est peut-être son jour de repos le samedi...Ah non c'était hier, je l'ai croisée mais il n'était pas là, il est arrivé quelques minutes plus tard. Il allait faire comme prévu, et ne pas aller au McDo demain. Surtout ne pas aller au McDo. Se contenter du perrier. Et on verrait...

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